Le recueil des paroles offertes semaine après semaine par Trilogies. A méditer, manduquer, faire sienne comme autant d'impulsions, encouragements et orientations sur le chemin vers soi-même...
N’oubliez pas que si les anges peuvent voler, c’est qu’ils se prennent à la légère.
S’il n’a qu’une seule prière et que cette prière est merci, c’est assez.
Quand je fais un don, c'est un plaisir que je me donne.
Qu'est-ce que le bonheur, sinon le simple accord entre un être et l'existence qu'il mène.
Commencer par soi, mais non finir par soi; se prendre pour point de départ, mais non pour but.
Le secret est d’avancer jusqu’à ce que le mystère se révèle. Notre cœur bat pour nous porter vers les profondeurs, les insondables profondeurs du Souffle primordial.
Il n’est pas possible de vivre éternellement en dehors de la patrie, et la patrie, ce n’est pas seulement un coin de la terre ; c’est aussi un ensemble de cœurs humains qui recherchent et ressentent la même chose. Voilà la patrie, où l’on se sent vraiment chez soi.
Le temps n’est plus à se lamenter sur les catastrophes écologiques. Ni à imaginer que, à lui seul, l'essor des technologies pourrait y porter remède. Le sursaut salvateur ne peut venir que d'un immense bouleversement de nos rapports à l'homme, aux autres vivants, à la nature. Le problème écologique nous concerne non seulement dans nos relations avec la nature mais aussi dans notre relation avec nous-mêmes.
Oublier comment creuser la terre et entretenir le sol, c'est nous oublier nous-mêmes.
L’enfer des vivants n’est pas chose à venir; s’il y en a un, c’est celui qui est déjà là, l’enfer que nous habitons tous les jours, que nous formons d’être ensemble. Il y a deux façons de ne pas souffrir. La première réussit aisément à la plupart: accepter l’enfer, en devenir une part au point de ne plus le voir. La seconde est risquée et elle demande une attention, un apprentissage continuels: chercher, et savoir reconnaître qui et quoi, au milieu de l’enfer, n’est pas l’enfer; et le faire durer, et lui faire place.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.
Il faut prêcher sur la vie, non sur la mort; répandre l'espoir et non la crainte; et cultiver en commun la joie, vrai trésor humain. C'est le grand secret des sages et ce sera la lumière de demain.
La nuit n’est jamais complète / Il y a toujours/ puisque je le dis / Puisque je l’affirme Au bout du chagrin / une fenêtre ouverte / une fenêtre éclairée.
Quand on s'intéresse aux raisons pour lesquelles un des possibles dans les différents domaines n'a pas été réalisé par une société quelconque, qu'est-ce qu'on trouve ? C'est que cela aurait permis une supériorité des femmes sur les hommes.
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.
L'avenir n'est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire.
Nous naissons, pour ainsi dire, provisoirement quelque part. C’est peu à peu que nous composons en nous le lieu de notre origine, pour y renaître chaque jour plus définitivement.
Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension.
Pendant quelque temps, notre langage ressemblera au bégaiement du grand blessé qu'on rééduque. Profitons de ce silence comme d'un apprentissage mystique.
A tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s'asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste mis.
La blessure est le lieu où la Lumière entre en toi.
Le monde est trop dangereux à vivre, pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire!
Le pire serait de pas tenter l’impossible et rester une vie entière à la mesure de ce que l’on peut.
Sans passion, on devient tout au plus un pédagogue – il faut toujours approcher les choses de l'intérieur; c'est toujours la passion qui doit être le point de départ.
Que les choses continuent comme avant, voilà la catastrophe.
Il faut se révolter contre le rôle qui nous est assigné, où nous ne sommes plus qu'une pièce d'une gigantesque machine lancée dans une direction inconnue; il faut retrouver le sens de la responsabilité à l'égard du monde.
La sagesse me dit que je ne suis rien. L’amour me dit que je suis tout. Entre les deux, ma vie s’écoule.
La vie éternelle est la vie ordinaire délivrée de nos ensommeillements.
Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible.
La vie est un pont : traversez-là, mais n'y faites pas votre demeure.
Voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant.